LA TRISCELE, TREFLE DE VIE, TRESSE SYMBOLIQUE DES CORPS (suite)


Croix « miroir » réfléchissant la svastiscèle sur la poitrine du dieu Thor

Cette figurine qui sert d’attache à l’anse d’un sceau nous évoque le potentiel énergétique bien différent des quatres svasticèles réfléchies par cette croix « miroir » bleue, symbolisant l’eau originelle.

Toute la complexité chirale des corps (atomes, molécules et autres) composants de la matière visible et invisible à travers toutes ses manifestations a pour schéma symbolique primordial la forme triscèlline révélée par la cristallisation de la matière. Cette figure triscèlline projetée dans la création forme des spirales qui provoquent des champs d’énergies absolument extraordinaires. Ces champs sont observables sous une multitude de formes matérielles des galaxies aux fleurs…
L’ordre d’émancipation de ces énergies est absolument cohérent. Symboliquement c’est une spirale (déformable par les forces en présences) qui en son centre forme, creuse un tourbillon (siphon), un vortex qui s’enfonce dans son corps pour en ressortir à l’extrémité.

Ces deux figures triviales expriment une spirale « torique ». Le tore est engendré par la révolution des trois principes (créatrice, création, créée) formant un cercle (de spirales) à doubles pôles dont l’un est centrifuge (les forces sortent du centre) et l’autre centripète (les forces rentrent au centre).

Le principe d’existence tient à cette forme !
Et tout les corps du cosmos l’incarne !

De l’A.D.N aux immensités intersidérales le principe de spirales toriques est constant. L’extraordinaire se trouve sous nos yeux béats. Il suffit d’observer la nature proche ou éloignée pour comprendre que l’archétype, le modèle primordial, la figure originelle est une tresse (les trois points, boules, principes : créatrice, création, créée entressés) enspiralée en boule dont l’orifice à chaque pôle est un tourbillon chiral l’un par rapport à l’autre.

Tout le problème et la solution reposent sur le type de modèle/s à choisir pour exprimer une idée. Notre univers sensible à trois dimensions peut-être réduit à 2 dimensions sous la forme d’une trace inscrite sur un support. De la gravure à l’écriture. Du dessin à la photo et au cinéma, ces supports sont une réduction symbolique de l’espace tridimensionnelle. Leur simplicité permet une utilisation « pratique » plus évidente et c’est ici leur grande force.
Le modèle, l’idée originelle existentielle est pour nous autres le cosmos (l’ordre). Les idéogrammes naturels du cosmos sont apparus à la conscience des êtres sous la forme de manifestations récurrentes du biotope comme « le comportement des éléments » (eau, glace, vapeur, feu, terre, …). Ces idéogrammes naturels sont par exemple : la bulle, le trou, le tourbillon, le tronc droit… intuitivement les sages saisissent que cet ordre qui se manifeste sous leurs yeux est le même qui agit au-delà d’eux, de l’horizon ou brille les étoiles. Ainsi prend naissance les différentes cosmogonies des peuples selon leurs qualités de perceptions.
Ces manifestations de la nature sont l’origine des premiers idéogrammes, pictogrammes, hiéroglyphes et par trituration symbolique des lettres, des alphabets.
C’est ainsi, remonter aux runes et à leur archétype originel.
C’est ainsi, remonter à notre alphabet et à son archétype originel.
De nombreuses approches symboliques existent quêtant sur l’origine du tout. Nous-mêmes élaborons une vision originelle à partir de la triscèle. Nous dessinons simplement la majorité des schémas de cet essai en 2 dimensions au crayon et souhaitons particulièrement faire des recherches sur l’archétype des runes, la triscèle, la rune mère, en trois dimensions au moyen de l’infographie 3D. ce labeur est en cour…
Actuellement des chercheurs vont très loin dans la quête de la forme. Nous retenons en particulier celle d’un auteur qui est d’ailleurs en conflit juridique (ce qui n’est jamais anodin lorsque « sort » ce type de connaissance) avec un « collègue ». Il se nomme Daniel Winter, http://spirals.eternite.com/. D. Winter passe sa vie à étudier la géométrie sacrée. Ses recherches sont exceptionnelles. Nous vous proposons d’étudier ces nombreux ouvrages, même si nous ne partageons pas certains de ces aboutissements, comme le concept d’immortalité.

Dans nos cultures Celto-germanique la symbolique primordiale en « trois dimensions » est représentée, metaphorisée par une boule de pain se transformant en baguette, en donut (anneau, couronne), en bretzel, en tresse, en boule…

Ce pain bretzel (de « brachia » bras entrelacé ) symbole d’union féconde existe depuis l’aube de l’humanité. Il est présent dans la tradition celtique qui figure l’univers et son mouvement sous la forme de différents pains tressés. Ainsi le pain en forme d'anneau, dit Jula, (début février), se garde jusqu'aux moissons et est réduit en miettes pour se mélanger à la semence nouvelle.
La complexité des formes du vivant se symbolise simplement à travers les différentes formes de pains que nos cultures populaires occidentales ont toujours façonnés. C’est notre façon de comprendre les archétypes en dehors des carcans scientifiques.